Costa Rica - Nicoya

4 ème étape : NICOYA

Je me souviens de notre arrivée sur Nicoya et Samara. Nous avons fait beaucoup de route, le voyage est épuisant, la signalétique routière est faible. Nous sommes ainsi arrivé de nuit dans cette ville, cherchant une cabinas pour la soirée. Nous avions une idée claire de notre lieu d'accueil. Nous étions recommandés à deux canadiens qui possèdent un petit hôtel dans le coin. L'endroit est magnifique. Il y a de grandes plages au sable jaune et des palmiers tout du long. C'est incroyable. Le plus agréable est de se risquer dans des petits restaurants qui ne payent pas de mine, visiblement tenue par des familles modestes et dont la notion d'hygiène ne sont surtout pas à évoquer. J'adore ces lieux et j'aime être surpris par ces expériences. Je poussais l'audace, et décidait de goûter un plat que je ne connaissais pas. C'était un carpaccio de poisson (poisson cru, baignant dans une sauce). A ma grande surprise, j'ai trouvé ça divin. Je recommande donc ce petit palace de bois, de sable et de palmes au guide du Routard...

Le deuxième jour nous proposons une excursion hippique aux parents. Après des multiples tentatives pour rassurer certaines personnes sur le peu de risques encourus, nous sommes partis. Nous étions tous les quatre accompagnés d'un guide du coin. Pour ma part, c'était la deuxième ou troisième fois que je montais à cheval. À la différence des premières expériences, j'étais totalement confiant et calme. Je trouve que c'est une expérience hors du commun. J'ai retrouvé à ce moment la vision des grands aventuriers. Je me suis toujours imaginé vivre de grandes aventures. A sa juste valeur, s'en était une. Je crois avoir eu une des plus marquante expérience de ma vie : mon premier galop. Je me suis senti libre, fort, incroyablement débridé et en phase avec l'animal. C'était doux et fabuleux. Ma monture et compagnon de l'instant était incroyable, il n'attendait que ça depuis une heure. Ce moment, il l'a savouré autant que moi. Je sentis la fatigue monter, par le manque d'habitude je présume. Par chance, la route était en face de moi et il était temps d'arrêter. Je ne tenais plus debout, j'étais ailleurs, parti et heureux. C'était jouissif.

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