Bali - Ubud village de rizières

Rizière en plein village Balinais

Insertitude face aux rayons X 

Notre arrivé sur Denpasar Airport se fait de nuit. Il n'est pas tard, juste 19:00 ou 19:30 (je ne me rappel plus...). Avant de quitté notre B747, nous nous asurons d'avoir rempli les trois formulaires d'entré dans le pays. n'oubliez surtout pas de dire si vous êtes en possession d'une arme et si bien sûre vous prenez de la drogue ou en transportez avec vous... Ils sont tellement intelligents ces administratifs ! Bref, je suis tout de même pas rassuré. Ma valise détiens un énorme poignard de plongé acheté la veille à Singapour. Contre tout attente, le passage aux rayons "X" ne m'a pas posé le moindre problème. (Cool :-) )

L'aéroport est très petit. Il est à l'image que je me fait de l'îsle : petit, cosi, rustique et chaud. Nous passons plusieurs interminables minutes pour franchir les deux postes avancés de douanes. Il est étonnant de noter que tous les douaniers, que j'ai pu croiser à travers mes quelques voyages, sont d'humeur mossade ; voir pas agréables. Une fois n'est pas coutume, le Balibais n'a pas échapé à la règle. Nous devrions peut-être lancer un grand jeu concours international pour réconpenser le meilleur accueil douanier au monde... C'est tout de même étonnant puisque ces personnes sont les remparts, étape inexorable, de l'accueil touristique.

Nous passons les portes automatique pour fondre sur une orde de personnes munies de panneaux. Notre chauffeur est dans la foule. Comment le reconnaître parmi tout ce monde criant à chaque regard le nom du client qu'il est venu chercher. Le notre était au fond. Il est tout petit, mince, sec et marqué par le temps. Il me fait penser à un tibétain ou un de ces hommes venus de la montagne. La première image que j'ai de lui est son beau sourire basané et démunit des deux dents frontales supérieures.

Il prend de ce pas nos bagages (qui font la moitié de sa hauteur !) et nous mène directement à son véhicule.

Nous embarquons ainsi dans une estafette blanche d'un âge avancé. Le chauffeur monte et se retourne pour nous offrir un pack de bienvenue. Quelle charmante attention. Nous ne nous attendions pas du tout à ce type de présent. C'est un sac tissé brun avec deux hances. Il contient des fruits, dont une grappe de petites bananes que j'adore, deux sarongs (paréo traditionnel utilisé notament pour pénétré dans un temple), de quoi nous raffraîchir et les coordonnées de nos correspondants locaux.

Départ en voiture pour le village d'Ubud dans les terres de l'île

Nous pronons de nouveau la route, pour nous rendre à Ubud qui est à une heure et quart de l'aéroport. (Du bonheur : le véhicule est climatisé !)

nous roullons de nuit. Ce que nous voyons n’enchante pas ma douce Agathe. Préférant découvrir les lieux inconnus de jours elle appréhende beaucoup le voyage jusqu'à Ubud. Les rues sont continuellement habitées. Il y a quelques temples que nous avons du mal à distinguer dans l'obscurité. Nous croisons de nombreux magasins d'arts traditionnels. La route est étroite. Les conducteurs se croisent et ne se touchent dans un désordre allucinant. Vas-y que je claxone, que j'empiette sur la chossée de droite (ils conduisent à gauche comme en Angletère). Les scooters vous dépassent dans n'importe quel sens par dixaines. Fait allucinant, les  motocyclistes sont pour la grande majorité sans protections. Cheveux au vent et dents pleines de moucherons façon Joe Bar Team... ;-)

Par moment nous croisons des 2 roues surchargées de différents matériaux, voir montés par deux, trois, ... personnes.

Nous arrivons au Aniniraka Resort & Spa. La devanture de l'hôtel est somptueuse. C'est une grande et haute demeure traditionnelle. Elle me fait penser à un immense carbet par son apsect ouvret en tous points.

Une hôtesse nous accueille avec des serviettes humides et fraîches pendant qu'un hôte prend nos bagages et nous mêne jusqu'à la réception. Une troisième personne se présente à nous et nous propose deux cocktails de jus de fruits frais. Quel accueil - que du bonheur !

Après quelques formalités d'usages, nous sommes accompagnés à notre chambre / appartement. Le jardin est de tout beauté. Vous entré dans un monde féerique fait de lumière, de plantes en tous genres et de fleurs.

Pour vous mettre dans l'ambiance, il y a une petite musique traditionnelle qui vous accompagne tout au long du petit chemin que vous empruntez pour vous rendre dans votre demeure. L’hôtel est construit face à une rizière. Toutes les chambres sont dans des bungalows en durs construit à l’enfilade.

Notre appartement est devancé par un petit patio dans lequel vous pouvez flâner en toute quiétude. Nous entrons. Un superbe lit à baldaquin nous fait face. Il y a une télévision sur la gauche. Le sol est marbré. Il y a un living et un bar sur la droite. Dans le fond de la salle, se trouve la salle de bains précédée d'un grand lavabo. La salle de bains est démesurée. Il y a un douche et une immense baignoire et tout ce dont on peut avoir besoin...

C'est une fois le room service parti, que nous nous mettons à remarquer quelques points qui au début furent juste désagréables pour devenir petit à petit pesants !

Le beau marbre beige en question était attaqué par une sorte de champignon noir envahissant. Le lavabo du living était mal fixé ainsi que le le pomo de la douche qui en sus était défectueux. Sans parler du linge de maison blanc pour la plupart tachés, de la moustiquaire puante, trouée et salle, et des divers lieux de rangements dégueulasses. Je vous passe l'ensemble des détails. Nous nous retenons à part pour le linge qui fut changé dans l'heure.

Ubud, une ville de contrastes et de couleurs

Divinité balinaise

Nous décidons de partir à la découverte de la ville. L'hôtel nous propose de nous y déposer et de nous ramenez gratuitement. Nous sautons sur l'occasion et filons vers le centre. A mon grand étonnement, Ubud n'est pas si petit...

Nous débarquons à Ubud Central. Lieu de ralliement de tous les transports (taxis, motos...). A peine le pied sorti du véhicule nous sommes accosté par de nombreux vendeur ou chauffeurs de taxi qui veulent nous proposer leurs services. Je suis navré de le dire mais je pense qu'ils devraient affuter leur sens de l'observation !

Ubud Central fait face à l'Ubud Palace. Tous deux sont de type religieux avec des ornements traditionnels colorés. A Bali les couleurs sont présentent à tout instant, tout moment. Il y a beaucoup de jaune, d'orange, d'ocres, de rouge et des dorures. Nous y admirons plusieurs statues de type Bouddhiste. Elles sont imposantes. Elles représentes des déités qui s'apparentent pour la plupart à des monstres dotés de longues dents.

L'heure avancée de la journée ne nous permettra pas d'envisager une visite poussé de la ville. Néanmoins, nous partons à la découvertes des nombreux magasins.

A Ubud, le commerce est particulierement riche. La ville est réputée pour son artisannat séculaire. Vous y trouverez de nombreuses toiles traditionnelles et modernes, des status en tous genres, faites de matériaux tout aussi diversifiés. Moi qui adore les Bouddhas et divinités asiatiques : je suis servi... Tout y est. Il y a ceux qui proposent des marques locales ou produits artisanaux. Il y a ceux qui optent pour des produits de marquent internationales ou des "fakes" que nous appelons d'avantage "des contrefaçons". C'est d'ailleurs étonnant de découvrir le rapport que les Balinais ont aux produits frauduleux. Ils sont tout à fait au courant de leurs tords et ne s'en cachent pas. Les produits sont fièrement arborés dans les magasins et lorsque vous leur dites gentiement que ce sont des copies et que les douanes ne les accepteront pas... ils répondent être tout à fait au courant et comprennent tout à fait notre désistement.

Djim...

Deuxième jour dans le village des singes >>